Comment soigner l’hypochlorhydrie ?

L’hypochlorhydrie est une cause méconnue des troubles digestifs les plus répandus. Beaucoup de personnes sont concernées. Elle a des conséquences non seulement sur le système digestif, mais aussi dans d’autres domaines comme le système immunitaire, les problèmes de peau, les allergies, l’asthme, etc. Les soucis de santé digestive peuvent être vraiment handicapants au quotidien. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose cet article pour vous donner des pistes sur comment soigner l’hypochlorhydrie. Les solutions proposées s’appliquent également aux personnes concernées par l’achlorhydrie, à savoir l’absence quasi totale de production de HCL. Les troubles sont par conséquent généralement plus nombreux, mais les solutions sont les mêmes. Alors si vous souhaitez soigner naturellement l’hypochlorhydrie, restez attentifs à cet article !

Si vous préférez le format audio, je vous invite à écouter l’épisode de podcast relatif à ce sujet !

N.B. : Il est interdit de copier / d’utiliser cet article ou un ensemble de celui-ci sans mon consentement car il s’agit d’une partie de mon mémoire de fin d’études, avec de nombreuses heures de travail, merci pour votre compréhension.

Les solutions naturelles pour soigner l’hypochlorhydrie

1. Soutenir la digestion

• Mastiquez correctement les aliments pour faciliter la digestion au niveau de l’estomac et l’assimilation au niveau de l’intestin.
• Évitez les quantités de nourriture trop importantes durant les repas. Cela rend la digestion encore plus difficile en cas d’hypochlorhydrie.
• Il faudra éviter de boire abondamment pendant le repas afin de ne pas diluer les sécrétions gastriques déjà insuffisantes. Vous pouvez boire évidemment, mais pas 1/2 litre d’eau au cours d’un seul repas ni même en fin de repas.
• Mangez dans le calme, en pleine conscience et sans vous presser. Ainsi, votre système nerveux parasympathique et votre nerf vague seront activés, et les sucs digestifs seront bien sécrétés. Rien de mieux qu’un exercice de respiration avant de manger pour activer le système parasympathique et mieux digérer.
• Respectez les horaires de l’organisme, sur les principes de la chronobiologie nutritionnelle. Cette science s’intéresse plus particulièrement à la manière dont l’alimentation va jouer un rôle sur nos rythmes biologiques et les diverses fonctions de notre organisme, y compris notre digestion. Il faut donc caler le plus possible, nos prises alimentaires sur le rythme de production naturel du cortisol, et des sécrétions digestives, pour permettre un fonctionnement optimal de l’organisme, donc vers : 7-9h, 12h, 16h30-17h, 19-21h, comme le montre très bien ce schéma de Claude Chauchard. Il s’agit des heures solaires (physiologiques), donc en France il faut compter +1h en hiver et +2h en été, ainsi, à 12h heure solaire il est en réalité 14h en été en France.
  

  D’ailleurs, au cours du dîner, les sécrétions digestives sont moins importantes car le corps se prépare au repos. Il faudra donc veiller à avoir un repas complet certes, mais très digeste.

• Consommez un peu d’aliments lactofermentés non pasteurisés, notamment avant les repas, pour apporter un soutien enzymatique non négligeable.
• Intégrez des jus pressés à froid avec un extracteur (ou à défaut une centrifugeuse si vous n’avez pas d’extracteur) avant le repas (15 cl environ). C’est un bon moyen de soutenir le processus digestif au quotidien.
  • Pensez à la betterave et au céleri  ! Ils aident à stimuler la production de sucs gastriques.
  • N’oubliez pas l’ananas, et avec la peau ! Il contient de la bromélaïne, une enzyme protéolytique.
  • On pense aussi au kiwi, qui contient de l’actinidine.
  • Et à la papaye, réputée pour sa papaïne.
  • On consomme également des plantes amères : des études ont confirmé la capacité de ces plantes à augmenter l’écoulement des sucs digestifs, y compris l’acide chlorhydrique, la bile, la pepsine, la gastrine et les enzymes pancréatiques. Parmi celles-ci, on retrouve le gingembre frais, la menthe poivrée, la gentiane, le fenouil, le pissenlit ou encore le chardon-Marie que vous pouvez incorporer aux jus, qu’il sera préférable de boire 15 minutes avant le repas.
• Prenez du vinaigre de cidre non filtré ni pasteurisé consommé avant les repas sera aussi d’une aide précieuse. L’acide acétique présent dans le vinaigre de cidre va renforcer ou compléter l’effet de l’acide chlorhydrique dans l’estomac. Le fait de prendre environ une cuillère à café de vinaigre dans un verre d’eau tiède aidera donc à maintenir le pH suffisamment acide. Cependant, ça ne permettra pas d’améliorer l’assimilation comme le ferait un complément contenant de l’acide chlorhydrique, donc avec une hypochlorhydrie importante, ce sera insuffisant.
• Complémentez-vous en bétaïne HCL pour relancer le processus digestif. Le chlorhydrate de bétaïne est recommandé comme source complémentaire d’acide chlorhydrique pour les gens qui sont en hypochlorhydrie. C’est un excellent soutien pour l’organisme le temps qu’il puisse se reconstruire et faire le travail de manière autonome. Il faudra prendre la bétaïne HCL en début des principaux repas. La posologie variera entre 200 et 650 mg selon la personne et le degré de son insuffisance en HCL. Attention : la bétaïne peut provoquer des troubles importants en cas de prise inadaptée. Elle est contre-indiquée chez certaines personnes et avec certains médicaments, demandez toujours l’avis d’un spécialiste avant de débuter une cure.
• Prenez des enzymes digestives végétales en plus de la bétaïne pour relancer le processus digestif de manière optimale. Les enzymes végétales résistent à l’acidité gastrique et restent actives une fois arrivées dans l’intestin grêle. Les plus performantes associent un large éventail d’enzymes : lipase, amylase, lactase, maltase, cellulase, protéase. Idem, des contre-indications existent selon les enzymes choisies, donc demandez toujours l’avis d’un professionnel pour votre cas personnel.
• Suivez un protocole de soutien digestif détaillé et pas à pas, avec les bonnes posologies totalement adaptées à vos besoins et à votre situation actuelle, et surtout qui a fait ses preuves auprès de plusieurs centaines de personnes. ➡️ Ça se passe ici.

2. Combler les carences de l’organisme

Il faut absolument recharger son organisme en minéraux afin d’augmenter la résistance des parois de l’estomac puis relancer la production d’acide chlorhydrique. La supplémentation en zinc peut être nécessaire, le magnésium également. Tout dépendra de la personne, de son état actuel et des carences qu’elle a.

3. Restaurer l’intégrité intestinale

La restauration d’une muqueuse intestinale saine est très importante pour une digestion optimale. D’une personne à l’autre, ce processus peut être plus ou moins long. Il faudra pour cela :

• soutenir la digestion,
• soutenir le foie dans ses fonctions d’élimination,
• désenflammer les intestins,
• rééquilibrer le microbiote intestinal,
• rétablir l’étanchéité de la paroi intestinale.

4. Rétablir sa capacité d’adaptation face au stress et réguler le système nerveux

Le mode de vie et notre capacité à résister face au stress sont à prendre en considération dans le cas de l’hypochlorhydrie et même de toutes pathologies (cf. mon article à ce sujet).

Beaucoup de personnes n’ont pas assez de repos, travaillent durement, sont en manque de paix, de quiétude et font face à divers stress en permanence, sans répit. Il faut donc que l’organisme puisse s’adapter aux éléments qui le perturbent, auquel cas il s’affaiblit et dysfonctionne. Personnellement, je suis une grande adepte et amoureuse des plantes adaptogènes, qui augmentent la capacité du corps à gérer toutes les sortes de stress, quelle que soit son origine (physique, émotionnelle, intellectuelle…). J’aime particulièrement cette catégorie de plantes, car elles ont l’étonnante faculté d’exercer une fonction régulatrice qui permet au corps de retrouver son état d’équilibre normal et sain. Il existe bien évidemment beaucoup d’autres techniques pour renforcer son organisme face aux sources de stress et rééquilibrer le système nerveux naturellement.

⇒ Pour en finir avec l’hypochlorhydrie et les troubles digestifs, il est indispensable d’avoir une digestion optimale, et un microbiote équilibré. Je vous ai donc préparé un test totalement gratuit pour faire le point sur votre digestion actuelle. En plus du test du bicarbonate, vous retrouverez un test que très peu de personnes connaissent, ainsi qu’un questionnaire. Faites votre test en cliquant ici !

Maintenant que vous savez comment venir à bout de l’hypochlorhydrie naturellement, il est important d’en connaître les causes. En effet, c’est le seul moyen de s’en prémunir au mieux et ainsi d’éviter les désagréments.

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Quelles sont les causes de l’hypochlorhydrie ?

1. Le manque de mastication : l’estomac est alors privé d’une prédigestion mécanique. Cela impliquera un besoin croissant de sécréter davantage d’acide chlorhydrique pour digérer correctement, notamment les protéines mal broyées. Cette sursollicitation stomacale amènera sur le long terme à un épuisement des sécrétions gastriques, voire même pancréatiques.
2. L’hypersollicitation de la branche sympathique du système nerveux avec un rythme de vie effréné joue un rôle important sur les sécrétions digestives. Pendant un état de stress ou lorsqu’il est bloqué en mode “survie”, l’organisme réduit fortement la sécrétion de suc gastrique comme celle des autres sécrétions digestives, ralentissant ainsi tous les processus digestifs.
3. La surconsommation de protéines peut amener à un épuisement de la sécrétion d’HCL. En effet, ce sont les protéines qui permettent de stimuler la production de gastrine, une hormone qui stimule elle-même la sécrétion d’HCL. Forcément, si l’on en consomme trop, donc beaucoup plus que nos besoins réels, on finit par épuiser l’organisme.
4. Un arrêt brutal de consommation de protéines animales peut être à l’origine d’une hypoHCL par manque de production de gastrine. C’est pourquoi il faudra faire attention pour les personnes qui transitionnent vers une alimentation végétarienne ou végétalienne, en soutenant la digestion et en veillant à apporter suffisamment de protéines complètes de qualité, contenant l’ensemble des acides aminés.
5. Une alimentation trop transformée nous prive d’une bonne partie des enzymes, fibres et nutriments naturellement présents dans les végétaux. Ce qui a un effet sur le microbiote, puis sur le système nerveux comme ils sont étroitement liés, or c’est ce dernier qui gère la sécrétion d’acide chlorhydrique.
6. La présence d’anticorps anti-facteur intrinsèque ou anti-cellules pariétales, comme c’est le cas dans une gastrite atrophique métaplasique auto-immune ou encore dans l’anémie pernicieuse (appelée aussi maladie de Biermer).
7. Une carence en zinc et sodium. Il faut savoir que le stress est un grand consommateur de certains minéraux, notamment le zinc. Ainsi, cela implique souvent des carences. Néanmoins, la carence en zinc et en sodium vient aussi de l’appauvrissement des sols, et donc du déficit en sels minéraux des fruits et des légumes. Le souci, c’est que le zinc et le sodium sont des éléments essentiels à la production d’acide chlorhydrique par les cellules pariétales, ainsi qu’à la protection des parois de l’estomac contre l’acidité gastrique. Si la paroi stomacale vient à manquer de sodium, l’estomac ne peut pas se protéger de son propre acide chlorhydrique. Il enverra donc un message au système nerveux pour faire baisser le taux de celui-ci afin d’éviter son autodigestion comme c’est le cas de l’ulcère par exemple.
8. La présence d’une dérive gastrique (ou by-pass). C’est une cause moins courante, mais en effet, des études montrent que la sécrétion d’acide non compensée par les aliments dans l’estomac exclu entraîne une diminution de la sécrétion de gastrine, ce qui conduit à une hypo/achlorhydrie.
9. Le vieillissement est aussi une cause à prendre en considération dans l’hypochlorhydrie. Selon une étude de 2004, la production d’acide chlorhydrique diminue fortement face à l’âge alors que les reflux augmentent. Dans une étude de 1986, les chercheurs ont constaté que plus de 30 % des hommes et des femmes âgés de plus de 60 ans souffrent d’une atrophie de l’estomac, phénomène marqué par une sécrétion insuffisante, voire absente d’acide chlorhydrique.
10. La prise de médicaments à long terme, notamment les inhibiteurs de la pompe à protons ou même les antihistaminiques H2. Ces derniers vont réduire la sécrétion de l’acide chlorhydrique dans l’estomac de manière importante, provoquant ainsi une sécrétion timide, voire inexistante, d’acide chlorhydrique par l’estomac une fois le traitement terminé.
11. La maladie auto-immune Hashimoto et l’hypothyroïdie. Les études ont montré que les personnes qui en étaient atteintes souffraient souvent de manque d’acidité gastrique. En effet, les hormones thyroïdiennes jouent un rôle dans la sécrétion d’acide chlorhydrique, c’est pourquoi une hypothyroïdie peut conduire à une hypochlorhydrie. Soulignons notamment l’importance du zinc en tant que cofacteur de nombreuses enzymes intervenant dans les synthèses hormonales thyroïdiennes. C’est pourquoi l’hypochlorhydrie pourra aussi être une cause de l’hypothyroïdie, tout ceci étant un réel cercle vicieux. Dans ce cas précis, évidemment il sera indispensable de prendre en charge l’hypothyroïdie.
12. La cause émotionnelle de l’hypochlorhydrie. En médecine traditionnelle chinoise, l’estomac est associé à l’inquiétude et à l’anxiété, comme je l’explique dans cet article. Selon les symboliques émotionnelles, il est également le reflet de notre capacité à digérer, absorber et intégrer certains événements ou certaines situations de notre vie. Lorsque ces derniers sont en conflit avec nos propres désirs ou besoins, on peut ressentir une certaine aigreur, une certaine colère qui nous brûle de l’intérieur. Ainsi, un sentiment d’impuissance peut prendre le dessus, une impression de perdre le contrôle. Cela implique une situation que l’on n’arrive pas à « digérer ». Elle se manifeste sous forme de pression au niveau de l’estomac, la fameuse «boule au ventre ». Ce type d’émotion ou de conflit intérieur peut amener dès lors à fragiliser l’estomac (preuve en est les ulcères gastriques à cause du stress et de l’inquiétude).

Le cas de l’Helicobacter Pylori

Une alliée de longue date

Helicobacter Pylori fait partie de notre microbiote depuis plus de 58 000 ans. Elle vit en symbiose dans notre organisme sans aucun symptôme pour une grosse majorité de la population. En effet, chez les porteurs d’H. pylori, il y en a seulement 15% qui sont touchés par des symptômes graves. Les 85% restants sont asymptomatiques.

D’ailleurs, H. Pylori aurait des effets bénéfiques sur l’hôte en régulant le microbiote gastro-intestinal et en protégeant contre certains troubles allergiques, auto-immuns et les maladies inflammatoires de l’intestin.

De plus, là où il y a eu un déclin progressif de H.pylori, une série de conséquences négatives ont été décrites :

• augmentation alarmante de l’asthme,
• sensibilité aux maladies diarrhéiques,
• maladies de l’oesophage, comme le reflux gastro-oesophagien (RGO), l’oesophage de Barrett et l’adénocarcinome de l’oesophage.

Faut-il l’éradiquer ?

On parle d’une association entre Helicobacter Pylori et l’hypochlorhydrie, car en effet, pour proliférer, H. Pylori a besoin d’un endroit peu acide. Elle va donc bloquer l’expression de la H+/K+ATPase, conduisant ainsi à une hypochlorhydrie.

Forcément, beaucoup vont vouloir la supprimer coûte que coûte alors qu’on sait désormais que l’éradication d’H. Pylori peut entraîner divers effets indésirables et modifier le microbiote gastro-intestinal. Elle entraîne ainsi une dysbiose à court ou à long terme. Il a même été conclu que, compte-tenu des données disponibles, l’éradication ne peut pas être une recommandation inconditionnelle et elle doit être fondée sur une évaluation du rapport bénéfice-risque pour chaque patient.

Ainsi, il vaut mieux traiter l’hypochlorhydrie dans la plupart des cas pour rééquilibrer en douceur (sans éradiquer complètement) la population d’H.Pylori dans notre microbiote.

➡️ Après avoir vu les causes de l’hypochlorhydrie, peut-être souhaitez-vous en redécouvrir les conséquences ? C’est par ici !

Les causes et les solutions pour soigner l’hypochlorhydrie : le résumé

Il y a plusieurs causes qui amènent à une hypochlorhydrie :

• système nerveux dérégulé,
• manque de mastication,
• surconsommation de protéines,
• arrêt brutal de la consommation de protéines,
• alimentation trop transformée,
• carence en minéraux notamment en zinc et sodium,
• la prise de médicaments antiacides, IPP
• la prise d’eau au bicarbonate quotidiennement,
• la maladie auto-immune Hashimoto et l’hypothyroïdie,
• la présence d’une dérive gastrique (ou by-pass),
• la présence d’anticorps anti-facteur intrinsèque ou anti-cellules pariétales,
• le vieillissement,
• l’anxiété et/ou des conflits émotionnels non résolus.

Pour remédier à cela, il faudra :

• soutenir la digestion,
• combler les carences de l’organisme,
• restaurer l’intégrité intestinale
• réguler son système nerveux pour sortir du mode “survie” et mieux s’adapter aux différentes sources de stress.

C’est exactement ce que je vous aide à faire via mon approche complète et durable, que vous pouvez retrouver juste ici!

Nous avons donc évoqué plusieurs phénomènes responsables de l’hypochlorhydrie. Je pense pour ma part qu’on peut les filtrer davantage et ainsi trouver la cause des causes : notre mode de vie.

En effet, notre société actuelle nous soumet à :

• une source de stress permanent,
• une alimentation pauvre en nutriments et trop transformée,
• des fruits et des légumes consommés en trop faible quantité ou bien issus d’une agriculture trop agressive pour ces derniers,
• un rythme de vie effréné, qui nous demande d’en faire toujours plus et plus vite, sans pause.
• nous mastiquons à peine les aliments que nous avalons à grande vitesse.
• nous ne prenons plus le temps d’accorder à notre organisme le repos nécessaire suite à des situations de stress, qu’elles soient émotionnelles, intellectuelles ou physiques.
• nous n’écoutons plus les alertes de notre corps qui s’épuise à petit feu.

⇒ Pour en savoir plus sur la notion de pleine santé, je vous encourage à écouter l’épisode 4 de mon podcast sur les piliers de la pleine santé. Vous y trouverez les véritables moyens de vivre une vie épanouissante, en totale harmonie avec votre cœur, votre corps et votre tête.

L’objectif de « Ma vie saine et moi »

Je souhaite vous aider à mieux comprendre votre corps, vos besoins, le fonctionnement de votre organisme. Ainsi, vous pourrez en prendre soin et par conséquent, cheminer vers une pleine santé.

Le but n’est pas de prôner l’automédication, qu’elle soit allopathique ou naturelle. Oui, je veux que vous soyez le plus autonome possible dans votre santé. Mais, il est évident qu’au départ, une aide peut s’avérer nécessaire, voire même indispensable. Elle vous permettra de mieux de rétablir les troubles présents en vous donnant les clés d’un bien-être digestif, physique et mental.

Ensuite, grâce à vos nouvelles connaissances, vous pourrez effectivement éviter les récidives et prendre soin de votre santé en autonomie. En général quand on tombe dans l’auto-diagnostic et l’automédication on fait preuve d’un gros manque d’objectivité. Puis, on se perd dans tous les compléments alimentaires qui existent sur le marché en pensant bien faire. Malheureusement, vous risquez de perdre beaucoup d’argent et d’énergie en vous éparpillant. Un œil professionnel externe pourra vous aider à cibler la source du problème. Vous pourrez ainsi vous concentrer dessus uniquement.

Je vous dis ça vraiment en connaissance de cause, car je suis moi-même tombée dedans avant ma formation de naturopathie. J’ai aussi beaucoup de personnes en consultation dans ce cas, et qui finalement ont vite compris le besoin d’être encadrées et soutenues pour mieux avancer.

Pour les compléments alimentaires comme la bétaïne, les enzymes digestives ou les plantes, je vous rappelle qu’il existe des contre-indications. C’est pourquoi il faudra avoir l’avis d’un professionnel avant de s’en procurer. Je rappelle aussi que ce sont uniquement des béquilles, une aide spontanée pour soulager vos symptômes. Ce n’est absolument pas cette complémentation seule qui vous apportera une guérison définitive.

Prétendre qu’il existe une pilule magique pour soigner l’hypoHCL, comme tout autre symptôme d’ailleurs, c’est renier la complexité et la perfection du corps humain. Ça va être en agissant sur la cause des causes qui a conduit à l’hypoHCL que vous pourrez vous en sortir pour de bon, sans avoir besoin de compléments alimentaires toute votre vie.

Selon moi, adopter un régime strict qui retire une bonne partie des aliments normalement bons pour votre santé, ou faire appel à des compléments alimentaires quotidiennement pour soulager vos symptômes, ce n’est pas être guéri ou être en pleine santé. C’est simplement faciliter votre organisme, en supprimant des symptômes, mais vous le rendez plus faible que fort finalement.

En effet, si vous êtes en pleine vitalité, en pleine santé avec un organisme qui fonctionne parfaitement, vous n’aurez nullement besoin de ces solutions antisymptômes. Vous vivrez sereinement et sans désagréments la plupart du temps. Oui, le corps est vivant et il est normal d’avoir des symptômes lorsque quelque chose ne va pas.

Depuis 2018, j’ai justement aidé plusieurs centaines de femmes à se libérer de leur hypochlorhydrie et les symptômes digestifs associés car le bien-être digestif et son lien avec le système nerveux est ma spécialité. Je partage tous mes conseils, les outils et protocoles qui ont fait leur preuve pour retrouver un ventre apaisé et un esprit serein dans le programme Oh Mind Gut. Si vous avez des questions concernant celui-ci, n’hésitez pas à me contacter, je vous répondrai avec grand plaisir !