Vous souffrez de troubles digestifs et vous souhaitez en venir à bout ? Ballonnements, flatulences, syndrome de l’intestin irritable, dysbiose ou encore une fatigue après le repas, tout ça fait partie de votre lot quotidien ? Aujourd’hui je vais vous expliquer ce qu’est l’hypochlorhydrie, comment on peut l’identifier et quelles sont ses conséquences. Vous verrez que c’est […]
22 septembre 2020
Vous souffrez de troubles digestifs et vous souhaitez en venir à bout ? Ballonnements, flatulences, syndrome de l’intestin irritable, dysbiose ou encore une fatigue après le repas, tout ça fait partie de votre lot quotidien ? Aujourd’hui je vais vous expliquer ce qu’est l’hypochlorhydrie, comment on peut l’identifier et quelles sont ses conséquences. Vous verrez que c’est bien souvent la cause principale de beaucoup de maux du système digestif. C’est un sujet quasiment inexistant dans la littérature scientifique française, c’est pourquoi j’ai cherché les informations chez les collègues anglophones (toutes les références sont citées en bas de l’article) ! Si vous souhaitez découvrir ce qu’est l’hypochlorhydrie en format audio, le lecteur de podcast est à votre disposition.
Avant d’entrer dans le vif du sujet : l’hypochlorhydrie a fait l’objet de mon sujet d’étude pour mon mémoire de naturopathie en 2018 et c’est devenu une de mes spécialités depuis. Je partage avec vous le fruit de mes recherches, mais par respect pour les nombreuses heures de travail, je vous informe qu’il est formellement interdit de copier et/ou d’utiliser tout ou partie de cet article sans mon consentement. Merci de votre compréhension.
Pour comprendre le phénomène d’hypochlorhydrie, il faut déjà que je vous explique brièvement et simplement le processus de la digestion. Elle débute dans la bouche avec la mastication, la salivation ainsi que la déglutition.
Elle se poursuit dans le pharynx, l’œsophage et enfin l’estomac. Ce dernier est un réservoir musculaire où les aliments séjournent avant de passer dans l’intestin grêle. L’estomac est tapissé d’un épithélium, un tissu, qui contient des glandes sécrétrices de mucus (substance protectrice) et d’enzymes gastriques. Les muscles de l’estomac se contractent pour brasser les aliments partiellement digérés, puis procèdent à la vidange gastrique, c’est-à-dire la propulsion des aliments vers le duodénum. Il s’agit de la première portion de l’intestin grêle, où la bile et les sucs pancréatiques s’ajoutent.
Le péristaltisme (ou le mouvement) intestinal emmène le bol alimentaire obtenu dans le jéjunum et l’iléon, les 2 autres parties de l’intestin grêle, où la digestion se poursuit. Les nutriments sont assimilés grâce aux cellules situées dans la paroi de l’intestin grêle, les entérocytes. Le reste du bol alimentaire qui n’aura pas été absorbé ira dans le cæcum, le début du gros intestin. Puis, dans le côlon l’eau sera absorbée et les matières fécales ainsi formées passeront dans le rectum avant d’être éliminées à la selle.
Durant la digestion, l’estomac va sécréter plusieurs choses, dont l’acide chlorhydrique (HCL). Cet acide est produit par les cellules qui se trouvent sur la paroi stomacale, qu’on appelle les cellules pariétales. Pour une digestion optimale, le pH de l’estomac doit être inférieur à 3, ce qui est très acide.
Donc par définition, l’hypochlorhydrie c’est lorsque le niveau d’acide chlorhydrique dans le liquide gastrique est bas, voire inexistant (dans ce cas on parle d’achlorhydrie), et que le pH de l’estomac durant la digestion est supérieur à 3.
L’acide chlorhydrique, dont le pH est proche de 2, est le premier principe actif de notre digestion et de notre protection face aux différents corps étrangers.
Il a donc deux rôles très importants dans notre santé :
L’acide chlorhydrique représente un milieu hostile pour les bactéries pathogènes, virus et levures. En effet, ce dernier va protéger l’organisme en détruisant ces intrus néfastes issus de l’environnement (alimentation, eau, air, etc.), en plus d’empêcher la prolifération de certaines bactéries ou champignons naturellement présents dans le microbiote (comme les différentes souches de candidas, l’helicobacter pylori et d’autres encore).
L’acide chlorhydrique va assurer la digestion des longues chaînes de protéines (comme celles des protéines animales ou encore du gluten ou de la caséine), des glucides et des lipides, tout en permettant l’assimilation de plusieurs micronutriments (notamment calcium, fer, zinc, vitamines du groupe B..). Le pepsinogène, qui est une molécule inactive produite par l’estomac, va, au contact de l’acide chlorhydrique, se transformer en pepsine.
La pepsine, en tant qu’enzyme, va transformer (découper) les protéines alimentaires en plus petites molécules appelées peptides. Au niveau du duodénum, il est nécessaire que le pH du bol alimentaire ne soit pas plus élevé que 2 pour permettre la production de deux hormones, la sécrétine et la cholécystokinine, par la paroi duodénale.
Donc en gros, au début de l’intestin grêle, dans le duodénum, il y a 2 hormones qui sont produites lorsqu’il y a suffisamment d’acidité. Ces hormones viennent agir au niveau du foie, du pancréas et de l’estomac. Parmi ses multiples fonctions, la sécrétine stimule le pancréas pour que celui-ci produise une solution de bicarbonate alcalinisante au niveau du duodénum, et ordonne au foie de libérer la bile.
La cholécystokinine quant à elle, permet au pancréas de produire des enzymes digestives, notamment des protéases, amylases et lipases afin de pouvoir découper les aliments et d’absorber leurs nutriments. De plus, la cholécystokinine stimule l’évacuation de la bile par la vésicule biliaire au niveau du duodénum où cette dernière transformera les lipides, donc les graisses, en gouttelettes facilement assimilables par l’organisme.
Vous comprenez maintenant l’importance de l’HCL dans notre digestion. C’est pourquoi on peut voir apparaître des symptômes assez rapidement, lorsqu’il n’y en a pas assez. Voici certains symptômes de l’hypochlorhydrie :
Le problème avec l’hypochlorhydrie c’est qu’elle est bien trop souvent mal diagnostiquée, car les sensations d’acidité ou de brûlures peuvent prêter à confusion.
En effet, le docteur Jonathan Wright explique dans son livre « Why Stomach Acid is good for You » que, selon sa propre expérience, 90 % des patients souffrants de reflux gastriques étaient en réalité, en situation d’hypochlorhydrie et non d’hyperchlorhydrie.
Malheureusement, une grande majorité de médecins estiment qu’il y a trop d’acidité et vont prescrire des traitements permettant de contrôler le taux d’acidité au niveau de l’estomac. On retrouve donc les anti-acides, qui vont venir contrer l’acidité de par leur composition alcaline (contraire d’acide) en général, comme le célèbre Gaviscon.
Puis, on a les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) comme le célèbre Omeprazol. Ces IPP entraînent une réduction de la sécrétion d’acide gastrique. Or, la digestion se fait avec un pH compris entre 1,5 et 3, donc le milieu stomacal doit être suffisamment acide pour pouvoir digérer correctement les aliments. Alcaliniser l’estomac ou stopper la sécrétion d’acide va donc tout simplement contribuer à augmenter et aggraver l’hypochlorhydrie. Cela provoquera ainsi de gros troubles digestifs et d’autres problèmes qui y sont liés.
Ce test très simple et peu coûteux permet de savoir si notre taux d’acide chlorhydrique est suffisant ou trop bas. Pour le réaliser :
Ce test n’a pas de contre-indications tant qu’il est réalisé ponctuellement. Il peut simplement accélérer le transit durant la journée dans certains cas. Le mieux est de faire ce test encore 1 ou 2x quelques jours après pour être certain.e du résultat car le 1er peut être faussé (surtout si vous êtes sous IPP).
Le bicarbonate est alcalin donc celui-ci va réagir avec l’acide de l’estomac pour créer un gaz, le dioxyde de carbone. Plus on a d’HCL, plus on a une éructation puissante et plus elle arrivera rapidement.
Dans le cadre de mon mémoire sur le sujet, j’ai réalisé une expérience personnelle et j’ai demandé à des personnes souffrant de troubles digestifs divers au quotidien de réaliser ce test tout en me précisant leurs différents symptômes.
Au total, 50 personnes ont réalisé 1x le test au bicarbonate (ce n’est qu’avec la pratique plus tard que j’ai compris la nécessité de le refaire une nouvelle fois) et les résultats étaient vraiment significatifs : presque 70% des personnes étaient en hypochlorhydrie.
Prenez une capsule de bétaine HCL après les premières bouchées d’un repas :
N.B : La sensation de brûlure est soulagée en buvant 2 cuillères à café de bicarbonate de soude dans 1 verre d’eau pour neutraliser l’excès d’acide.
Ce test est contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante, ainsi qu’en cas d’ulcère gastrique/duodénal ou encore avec la prise des traitements suivants : anti-inflammatoires, anti-histaminiques de type H2 et IPP (inhibiteurs de le pompe à protons)
⇒ Je vous ai également préparé un test totalement gratuit pour faire le point sur votre digestion actuelle et sur l’équilibre de votre microbiote. En plus du test du bicarbonate, vous retrouverez un test que très peu de personnes connaissent, ainsi qu’un questionnaire complet. Faites votre test en cliquant ici !
Une hypochlorhydrie entraîne une mauvaise digestion par déficience des sécrétions digestives, qu’elles soient gastriques ou pancréatiques. Cela va provoquer divers troubles, de plus en plus sérieux :
L’acidité de l’estomac est nécessaire pour tonifier le sphincter qui sépare l’œsophage de l’estomac, le cardia. Si vous n’avez pas suffisamment d’HCL, le cardia devient paresseux et peut rester entrouvert. C’est pourquoi le peu d’acide contenu dans l’estomac remonte et crée une sensation de brûlure. Ces sensations de brûlures peuvent également venir de la formation d’acides lactique et pyruvique encouragée par l’hypochlorhydrie.
Si le bol alimentaire gastrique est nettement moins acide, le pancréas va diminuer sa sécrétion de bicarbonate ainsi que sa sécrétion d’enzymes. Cela va bloquer et ralentir le processus digestif, en plus d’aboutir à une malabsorption des nutriments et donc à un état de carences voire de dénutrition.
L’hypochlorhydrie mène à des carences micronutritionnelles. En effet, une grande majorité de vitamines, minéraux et oligo-éléments dépendent d’une bonne acidité gastrique pour leur absorption intestinale. Si le taux d’acide chlorhydrique diminue, les aliments seront mal dégradés et leurs nutriments mal assimilés. Ainsi, une hypochlorhydrie peut provoquer des carences en fer, calcium, zinc, en vitamines B6, B9, B12, A, D, E et K, en acides gras essentiels…
Normalement, l’estomac est la partie du système digestif la moins colonisée à cause de son environnement extrêmement acide. Chez une personne présentant une hypochlorhydrie, toutes sortes de bactéries ainsi que des champignons peuvent se développer sur la paroi stomacale. On retrouve par exemple Helicobacter pylori, Campylobacter pylori, Enterohacteria, Candida, Salmonella, E. coli et des streptocoques.
Au-delà de l’estomac, cette prolifération bactérienne ou fongique se fera également au niveau des intestins, provoquant ainsi une dysbiose intestinale. En effet, les aliments non digérés au niveau de l’intestin serviront de nourriture à la flore intestinale pathogène. Plusieurs études ont montré que la déficience en acide chlorhydrique ou sa suppression par l’usage d’IPP provoque une surpopulation bactérienne et fongique au niveau des intestins.
En ce qui concerne la célèbre bactérie Helicobacter pylori, et le champignon Candida Albicans réputé pour la candidose qu’il provoque, ils ne sont absolument pas nos ennemis. Bien au contraire, ils ont même un rôle très bénéfique d’où leur présence naturelle dans notre microbiote. Ils peuvent se remettre à leur état initial avec douceur sans leur déclarer une guerre à coup d’antibiotiques ou d’antifongiques qu’ils soient naturels ou allopathiques.
Les bactéries en surnombre au niveau de l’intestin grêle (comme dans le sibo) vont faire fermenter les aliments riches en glucides provoquant ainsi des poches de gaz inodorants. Celles-ci peuvent faire pression au niveau de l’estomac et sortir sous forme de reflux gastro-œsophagiens, ou de flatulences. Quant aux protéines mal digérées, elles sont source de putréfaction au niveau du côlon descendant (gauche) notamment, reconnaissable par des gaz malodorants.
Cette surpopulation d’organismes ainsi que cette quantité d’aliments mal digérés vont augmenter considérablement la production de déchets et de toxines, ce qui va agresser la muqueuse intestinale, et provoquer une inflammation ainsi qu’une porosité de cette dernière.
Les études récentes ont montré que le syndrome de l’intestin irritable a des origines multifactorielles, dont la dysbiose intestinale et le SIBO, et on sait depuis un peu plus longtemps que le manque d’acidité gastrique est une cause majeure dans les problèmes de dysbiose gastro-intestinale et de SIBO. Donc l’hypochlorhydrie est bel et bien une cause importante du syndrome de l’intestin irritable.
L’altération de la paroi intestinale conduit à un passage de toxines bactériennes ou de bactéries dans le sang. Cela va impacter le système immunitaire. En effet, nous savons depuis des décennies que l’asthme chez les enfants est associé à l’hypochlorhydrie, et qu’il est souvent causé par des allergies alimentaires. Si les aliments sont mal digérés par la faible production d’acide chlorhydrique et mal tolérés par l’organisme, ils vont provoquer des allergies, puis de l’asthme.
Une étude réalisée dans les années 1930 a montré que 80 % des enfants asthmatiques étaient en état d’hypochlorhydrie. Lorsque l’estomac se développe et que la production d’acide augmente, l’asthme disparaît. En 2014, une étude fait le lien entre les reflux gastro-œsophagiens et l’asthme. De même, des protéines mal digérées, comme la caséine A1 ou encore le gluten du blé moderne vont se transformer en B-casomorphine-7 et en gliadomorphine. Ces 2 opioïdes alimentaires vont dès lors pouvoir passer dans le sang avant d’interagir au niveau du cerveau, provoquant ainsi des réactions immunitaires.
Enfin, on sait depuis une étude de 1957 que les patients qui présentent les plus grands risques de cancer gastrique sont ceux dont les taux d’acide chlorhydrique sont les plus faibles.
L’estomac joue 2 rôles très importants dans notre santé : protection contre les microbes et digestion des aliments. L’hypochlorhydrie se définit comme une production insuffisante d’acide chlorhydrique au niveau de l’estomac. Le problème c’est qu’elle est trop souvent diagnostiquée comme étant une hyperchlorhydrie, donc un excès d’acidité dans l’estomac. Pourtant, un test simple, à moindre coût permet de savoir si nous produisons suffisamment d’acidité : le test du bicarbonate de soude.
Au lieu de résoudre le problème, la médecine allopathique empire celui-ci par le biais d’anti-acides et médicaments type IPP. Malheureusement, les conséquences d’une hypochlorhydrie sont très importantes et peuvent mener aux troubles suivants :
C’est pourquoi il est primordial de retrouver une digestion suffisamment efficace afin d’avoir une bonne assimilation des nutriments, une bonne santé mentale de par la connexion intestins-cerveau, ainsi qu’une bonne élimination des déchets. En effet, ces processus sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Dans le podcast et l’article suivant, je vous explique comment prendre en charge l’hypochlorhydrie et rétablir un processus digestif normal.
Et si vous souhaitez aller plus loin et accéder directement à ma méthode de A à Z pour vous aider à vous libérer de vos troubles digestifs, et notamment sur l’hypochlorhydrie, alors découvrez mon programme Oh Mind Gut.
“Anti-acid medication as a risk factor for food allergy” Allergy, 2011
“Duodenal microbiota makes an important impact in functional dyspepsia” Microb Pathog, 2022
“Achlorhydria” Fatima R, Aziz M., StatPearls Publishing, 2022
“How to improve your client’s gut health” Clean health
« What are the effects of proton pump inhibitors on the small intestine? » 2015
« Increased prevalence of irritable bowel syndrome in patients with gastroesophageal reflux. » 2002
« Insight Into the Relationship Between Gastroesophageal Reflux Disease and Asthma » 2014
« Gastric Cancer in Persons With Achlorhydria and With Pernicious Anæmia: A Lesson in Logic » 1957
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MA VIE SAINE & MOI ® création & design it’s arty studio
Salut, j’ai testé ce matin, bingo : 4 ou 5 minutes se sont écoulées avant qu’un rot sorte (j’ai coupé le chronomètre à trois minutes et demi environ).
Il ne me reste plus qu’à organiser le plan de bataille bébé-compatible car enceinte de 7 mois…
Merci encore Marina ❤????
Hello ✨ Avec grand plaisir ???? Tu peux déjà prendre des enzymes et compléments pour la digestion, j’en parlerai justement mardi prochain pour mon podcast sur la grossesse ????
Bonjour
Que prendre ou manger pour augmenter l’ acidité dans l’ estomac
Bonjour, tout est indiqué et détaillé dans la suite de cet article “la solution des troubles digestifs” ???? Très belle journée à vous ✨
Bonjour Marina,
J’ai lu avec beaucoup d’attention votre article. J’ai fait ce matin le test du bicarbonate et… pas de rot du tout ! J’ai 71 ans. Je présente donc tous les symptômes d’une hypochlorhydrie.
Que pensez-vous de la bétaïne + pepsine de chez Solgar, en tant que coup de pouce ? De même, que pensez-vous du Regulat ? (fermentation en cascade à partir de fruits et légumes bio)
Merci à l’avance de votre réponse.
Bonjour Apolline, je vous ai envoyé un mail avec ma réponse 🙂
Bonjour Marina, j’apprécie votre contenu écrit et auditif qui est de qualité et on sent qu’un travail est fourni en amont. J’apprécie d’autant plus votre approche cohérente, logique et surtout extrêmisme. Je me demandais pour le test de l’hypochlorhydrie, j’ai des résultats complètement différents d’un jour à l’autre : une fois à 1′, un autre fois aucun rot, une fois à 5′ alors que je le réalise toujours à jeûn le matin : un verre d’eau froide et 1/4 cc de bicarbo de soude. Je me demandais donc s’il y avait une fluctuation possible de la production d’acide : est-ce qu’elle peut fluctuer à ce point d’un jour à l’autre ? ou est-ce une erreur de test ? Est-ce qu’une hypo/achlorhydrie s’installe doucement et est-elle réversible facilement ? Merci beaucoup pour ces éclaircissements.
Bonjour Charlène merci beaucoup pour votre message 🙂 L’eau doit être à température ambiante et pas du tout froide (ni chaude) et c’est 1 CAC rase de bicarbonate 🙈 Une hypoHCL est réversible oui tout à fait et la durée dépendra d’une personne à une autre selon l’origine même de cette hypoHCL. Le mieux est de faire le test avec 2 jours d’intervalle si vous le refaites pour être plus sûre du résultat ☺️
[…] ⇒ En savoir plus sur les troubles digestifs, et notamment l’hypochlorhydrie. […]
Merci pour cet article édifiant pour les personnes en errance médicale et qui se reconnaissent dans les maux décrits.
Hélas la France est bien à la traîne en matière d’hypochloridrie et traite les brûlures et rgo à coups d’ipp ! Heureusement que les naturopathes comme vous connaissent ces pathologies et comment les éradiquer.
Merci de vous y intéresser. Merci pour nous.
Cordialement.
Sabine
C’est avec plaisir Sabine ! Heureusement certains médecins ne sont pas fermés et veulent aussi changer les choses, j’ai discuté avec plusieurs d’entre eux qui ont décidé d’approfondir le sujet et de ne plus proposer systématiquement des IPP ou anti acides comme on pouvait le voir auparavant malheureusement. Petit à petit j’espère que les choses changeront 😊
Merci de parler de ces pathologies ignorées de la médecine traditionnelle. Merci pour nous.
Avec grand plaisir Sabine 🙂
Excellent article et TELLEMENT vrai! Je suis toujours sidérée de constater que la plupart des médecins, et notamment des gastro-entérologues (spécialistes des troubles digestifs), ne cessent d’incriminer l’acide chlorhydrique (HCl) quand ils se trouvent face à un patient qui souffre de RGO – et je parle par expérience malheureusement. Une chance, je refuse systématiquement tous ces médocs de type IPP, lesquels me rendaient systématiquement malade (diarrhée, nausées et terribles maux de ventre) dès le début du traitement qd j’ai accepté d’en prendre par le passé. Pourtant, la thèse de l’hypo ou de l’achlorhydrie coule de source au vu de l’évolution des troubles digestifs en question. Comment peut-on penser l’inverse?! J’ai été diagnostiquée avec un SIBO (méthanogènes + bactéries à H2) l’an dernier, pour lequel je viens de commencer une nouvelle antibiothérapie préparée sur mesure (SIBO specific) après avoir tenté, entre autres, de multiples traitements de phytothérapie sur de longues périodes sans succès. J’ai commencé à prendre de la bétaine HCl depuis plusieurs mois (j’avais déjà essayé il y a des années, car je souffre de troubles digestifs depuis quasiment tjs), mais j’y ajoute un peu de vinaigre de cidre avant chaque repas (après les premières bouchées) depuis quelques jours et j’ai l’impression que ça aide bcp concernant les éructations surtout (même si je pars de loin – distension abdominale ++++++ entre autres). Merci pour cet article très complet et très clair sur le sujet de HCl – article que je vais partager avec des médecins, car essentiel selon moi.
Merci infiniment Julie pour votre retour et votre témoignage très intéressant 🥰
merci beaucoup Marina pour cet article très complet riches d’informations que nous n’avons jamais entendu nulle part, merci pou tant de générosité à partager gratuitement votre travail on attend avec impatience votre formation wonderdigest
Cordialement
Hello avec grand plaisir ! Ce sera un autre programme qui va remplacer celui-ci, car il sera 2 en 1 en agissant sur le système digestif mais aussi le système nerveux pour un équilibre de l’axe intestin-cerveau car les 2 sont indissociables 😁