Hello ! Dans cet article, je voulais parler d’une thématique que je n’avais jamais abordé sur mon site, et pourtant c’est un sujet très important concernant l’alimentation et la santé. Il y a des aliments qu’on voit régulièrement dans des menus ou recettes censés être « healthy », et qui pourtant ne sont pas forcément sains, j’ai […]
24 novembre 2020
Hello ! Dans cet article, je voulais parler d’une thématique que je n’avais jamais abordé sur mon site, et pourtant c’est un sujet très important concernant l’alimentation et la santé. Il y a des aliments qu’on voit régulièrement dans des menus ou recettes censés être « healthy », et qui pourtant ne sont pas forcément sains, j’ai nommé : les produits laitiers modernes. Pour rappel, un des critères pour qu’un aliment soit qualifié de sain c’est qu’il ne doit pas nuire à la santé, or les produits laitiers issus du lait de vaches hybrides, posent de nombreux soucis que je vais vous présenter ici. Le but étant de donner des informations objectives, sans faire la propagande d’un lobby ou d’un régime alimentaire quelconque. Encore une fois, vous commencez à connaitre mon travail maintenant, on va se focaliser sur la physiologie humaine et la science pour voir si les produits laitiers modernes constituent des aliments sains. Je vous souhaite une agréable écoute ????
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Si vous souhaitez le lire sous forme d’article, par préférence ou pour cause de troubles de l’audition, je vous ai mis la totalité juste en dessous :
Avant d’entamer les différentes problématiques soulevées autour des produits laitiers, je tiens à rappeler qu’il est fortement malvenu d’avancer les bienfaits des produits laitiers en se basant sur l’expérience de nos grands-parents ou arrière grands-parents, qui ont connu un mode de consommation différent en terme de quantité, mais également une qualité de lait animal, drastiquement différente de celui d’aujourd’hui.
Modification génétique des vaches laitières
À l’heure où je vous parle, le lait de vache qu’on utilise dans les produits laitiers les plus répandus, bio ou non, est issu de vaches laitières ayant subi des croisements génétiques, notamment entre des vaches polonaises Holstein-Friesian (la célèbre vache noire et blanche) et d’autres races laitières, afin d’augmenter la production de lait. Ces croisements sont réels et reportés par les industries laitières elles-mêmes, ce n’est pas quelque chose de nouveau ni de caché.* Or, je vous avais déjà parlé de l’impact de la modification génétique sur la santé dans l’épisode sur le gluten et le blé moderne.
* Étude de 2018 qui prouve l’existence de ces croisements : « Ainsi, le but de cette enquête était de comparer les caractéristiques de performance laitière des croisements de première génération produits par le croisement de vaches HF polonaises avec des taureaux d’autres races (Normande, Rouge norvégienne, Rouge danoise, Suisse brune, Montbéliarde et Simmental). » (1)
De plus, avant toute cette industrialisation, les vaches broutaient de l’herbe fraîche en plein air et du foin, tandis qu’aujourd’hui elle sont principalement nourries de céréales, notamment du maïs et du soja eux-mêmes modifiés génétiquement, ce qui n’est pas du tout adapté à leur alimentation naturelle ni à leurs besoins physiologiques, et tout comme nous, une alimentation inadaptée a des conséquences sur notre santé.
Stress infligé aux femelles pour le lait : un point sur l’éthique animale
Je fais toujours attention à ne pas mélanger éthique, convictions et santé. Si aujourd’hui j’aborde ce sujet, c’est parce que les maltraitances subies par les femelles laitières ont un impact sur la qualité de leur lait, et par conséquent sur la santé humaine.
Plus d’un milliard de bovins sont élevés chaque année pour la production de viande et de lait. Les vaches laitières subissent plusieurs stress importants au cours de leur vie : le marquage, le stress lié au transport, l’espace de vie limité, le stress social, les sources d’alimentation non naturelles, les maladies (par exemple la mammite), la boiterie, l’épuisement métabolique dû à une traite constante, les imprégnations répétées et le stress thermique. Ce stress ressenti est prouvé par plusieurs études, grâce à des données et variations physiologiques sur les vaches laitières. Mais en plus de cela, les vaches laitières sont imprégnées et séparées de leurs veaux à plusieurs reprises, généralement dans les 24 heures suivant la naissance, impliquant un stress important, dû à cette séparation maternelle, afin que le veau ne prenne pas le lait réservé à l’industrie laitière. Mais étant donné que le lait est collecté auprès de la mère pendant ou après la séparation maternelle, l’animal laitier est exposé à une combinaison de facteurs de stress chroniques et aigus. Enfin, une procédure courante dans l’élevage laitier consiste à élever, fertiliser ou inséminer artificiellement les vaches de façon répétée pour assurer la lactation après une période sèche d’environ trois mois, phénomène important dont on reparlera après. Les effets du stress chronique sur les êtres vivants n’est plus à prouvé aujourd’hui, et un animal en état de stress et d’inflammation permanente, ne pourra évidemment pas produire un lait de qualité.
Pour en savoir plus sur le côté éthique : Il faut savoir que les veaux séparés par leur mère font preuve d’un jugement émotionnel négatif important, dont l’ampleur est comparable aux effets de l’écornage au fer chaud, une procédure extrêmement douloureuse. Ces données montrent que la séparation maternelle chez les veaux a des conséquences physiologiques et comportementales étendues, qui sont quantifiables et reproductibles. La séparation maternelle affecte la capacité d’un veau femelle à allaiter sa propre progéniture plus tard dans la vie, ce qui suggère que la transmission des phénotypes entre les générations peut se produire. Les veaux qui sont séparés de leur mère avant maturité présentent des retards de croissance, une immunité réduite et un risque accru de diarrhée pendant une période pouvant aller jusqu’à trois semaines. Les veaux femelles présentent plus tard une plus grande propension à la mammite. (2)
Pesticides, antibiotiques et hormones synthétiques dans le lait
D’après une étude de 2019, on retrouve des traces importantes d’antibiotiques et de pesticides utilisés par l’industrie laitière dans les échantillons de lait produit de manière conventionnelle. De plus, des taux plus élevés de bGH (hormone bovine de croissance) et d’IGF-1 dans le lait conventionnel indique une présence d’hormone de croissance synthétique » (3).
Acides gras saturés et trans : excès = problèmes
Les recommandations sanitaires concernant les AGS varie autour de 10% de l’apport calorique journalier car ils ont un rôle dans le bon fonctionnement de l’organisme. Ces AGS sont présents dans les produits d’origine animale ainsi que dans les préparations industrielles, c’est pourquoi une consommation excessive de ces derniers est très vite constatée. Concernant les produits laitiers maintenant, il faut savoir qu’on retrouve 60 à 70 % d’acides gras saturés dans la teneur totale en matières grasses. Quel est le soucis d’un point de vue santé ? Les acides gras saturés d’origine animale et consommés en excès sont athérogènes, c’est à dire qu’ils favorise le dépôt de plaques riches en lipides (donc en graisses) sur la paroi interne des artères, ce qui favorise des troubles et pathologies cardiovasculaires. Sans compter que ces mêmes produits laitiers sont riches en acide-gras trans naturels, qui augmentent également les risques de maladies cardiovasculaires (4), et qu’on retrouve de manière excessive également dans une alimentation conventionnelle basée sur des produits d’origine animale et des produits industriels.
Pour éviter cela, les industriels ont vite trouvé une solution avec la fameuse allégation « 0% MG », mais quand on regarde de plus près, ils ont juste déplacé le problème ailleurs par l’ajout de sucre, qui n’est pas forcément meilleur pour la santé. Par exemple, dans un fromage blanc nature classique, avec 3,3gr de MG/100gr on a 2,2gr d’acides gras saturés pour 4,4gr de sucre. Pour le même fromage blanc, la même marque mais en version 0%, on se retrouve avec 0,1gr de MG/100gr mais cette fois-ci on a 7,9gr de sucre ! Les industriels sont obligés de combler le poids manquant, et la différence se situe au niveau du sucre globalement, donc méfiez-vous des allégations « allégé en MG » !
Vous avez dit « Lactose » ?
La première chose qui revient quand on pense aux problèmes que peuvent poser les produits laitiers sur la santé, c’est le lactose. En effet, certaines personnes ont une déficience enzymatique qui les empêche de digérer le lactose correctement et c’est ce qu’on appelle l’intolérance au lactose. Le lactose, c’est le sucre issu du lait, normalement digéré par l’organisme grâce à la lactase, une enzyme permettant de le dégrader. Cependant, dans certains cas il peut y avoir des carences en lactase importantes, ce qui implique des désordres digestifs suite à l’ingestion de lactose, comme des ballonnements, des douleurs digestives, des diarrhées, des vomissements etc. Cette enzyme est naturellement plus présente chez le nourrisson car elle lui permet de digérer le lait maternel correctement. Puis, la production de lactase par l’organisme humain diminue au fur et à mesure qu’il prend de l’âge. Le corps peut donc tolérer qu’une certaine quantité de lactose qui diffère d’un individu à l’autre mais en cas d’excès, des symptômes comme ceux que je viens de citer pourront alors être ressentis. Il est important de noter que les fromages à pâte dure sont beaucoup mieux tolérés car le taux de lactose est nettement plus faible que dans les fromages frais, crèmes, lait etc… Il est donc important de ne pas abuser des produits contenant du lactose (vache, brebis, chèvre etc…), car ces fermentations digestives provoquées par le sucre mal digéré, finiront par provoquer des processus inflammatoires plus ou moins importants au niveau de la muqueuse intestinale, avec des répercussions sérieuses sur la santé digestive et générale, comme je l’avais expliqué dans le 9ème épisode.
Et la Caséine, on en parle ?
Maintenant, nous allons parler d’un des plus gros problèmes concernant les produits laitiers, c’est la caséine, qui est la protéine la plus présente dans le lait animal. Il existe 2 type de caséine, le type A1 et le type A2, et c’est là que va se jouer toute la différence au niveau de la santé.
On retrouve la caséine A1 chez les bovins Holstein-Friesian, Ayrshire et Red, donc chez les espèces hybrides utilisées pour la production laitière industrielle courante comme nous l’avions vu. En revanche, on retrouve la caséine A2 chez les bovins de Guernesey et de Jersey par exemple, ainsi que chez les ovins, caprins et buffles, donc dans le lait de brebis, de chèvre et de bufflonne. (5)
La caséine de type A1 est associée à divers troubles de santé prouvés par de nombreuses études scientifiques dont je vous ai partagé les liens afin que vous puissiez vérifier les sources par vous-mêmes (attention à toujours bien regarder l’origine de l’étude, car beaucoup de lobbies de l’industrie laitière sont à l’origine de certaines études, avec des résultats aucunement objectif). Dans une étude de 2007, il y avait déjà des preuves épidémiologiques en provenance de la Nouvelle-Zélande qui affirmaient que la consommation de bêta-caséine A1 est associée à des taux de mortalité nationaux plus élevés en raison de maladies cardiaques ischémiques. Il semble que les populations qui consomment du lait contenant des niveaux élevés de bêta-caséine A2 ont une incidence plus faible de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 1. (6)
Plus récemment, des études ont prouvé que la caséine de type A1 augmentait les marqueurs inflammatoires chez l’homme, contrairement à la caséine de type A2. (7)
Il a été également reporté qu’il y avait une association positive importante entre les douleurs abdominales et la consistance des selles avec la caséine A1 mais pas avec la caséine A2 (8).
Une étude de 2016 conclut ainsi sur ce sujet : « La consommation de lait contenant de la caséine A1 a été associée à une augmentation de l’inflammation gastro-intestinale, à une aggravation des symptômes de malaises digestifs, à des concentrations plus élevées de β-casomorphine-7, à un retard de transit et à une diminution de la vitesse et de la précision du traitement cognitif. Certains symptômes d’intolérance au lactose peuvent provenir de l’inflammation qu’elle déclenche, et peuvent être évités en consommant du lait contenant uniquement la caséine bêta de type A2. » (9) Et oui ! Une intolérance au lactose trouve souvent son origine dans la consommation de caséine de type A1, comme quoi, tout est lié encore une fois…
– Bêta-casomorphine 7
Le 2ème problème majeur justement, c’est que la caséine de type A1 va produire un peptide opioïde, appelé bêta-casomorphine 7 (BCM-7) qui est aussi à l’origine de diverses maladies, alors que ce n’est pas le cas pour la caséine de type A2. (10)
Dans une étude de 2018, on rappelle le rôle de BCM-7 dans le diabète de type 1, les maladies cardiovasculaires, les troubles neurologiques comme l’autisme ou la schizophrénie, le syndrome de mort subite du nourrisson, et la constipation. En effet, BCM-7 détruit les cellules β du pancréas, entraînant l’apparition du diabète de type 1. Elle affecte les cellules T et B liées à l’immunité et a des effets négatifs sur le système auto-immun. (11)
Mucus et troubles respiratoires
Il est reconnu que certains peptides opioïdes d’origine alimentaire, dont la bêta-CM-7 fait partie, influencent les fonctions gastro-intestinales telles que la motilité intestinale, la libération d’hormones, l’appétit, la production de mucus et l’immunité locale (12). S’il y a une inflammation et que bêta-CM-7 passe dans la circulation sanguine en cas de perméabilité intestinale, il y a un risque de production accrue de mucus au niveau notamment des voies respiratoires. Beaucoup de personnes ont constaté que bon nombre de leurs symptômes, dont l’asthme, s’étaient amélioré en éliminant le lait de leur alimentation (13). Voici une hypothèse scientifique publiée dans la revue « Medical Hypotheses » (sachant que des évaluateurs externes s’assurent toujours de leur valeur scientifique au préalable), qui explique comment la bêta-casomorphine-7 (bêta-CM-7), qui stimule la production de mucus par les glandes MUC5AC de l’intestin, lorsque celui-ci est enflammé et qu’elle passe à travers la barrière intestinale, pourrait en effet amener une surproduction similaire de mucus par les glandes MUC5AC des voies respiratoires. Ce qui, selon eux, pourrait expliquer pourquoi seul un sous-groupe de la population, qui a une production accrue de mucus dans les voies respiratoires, constate que nombre de ses symptômes, y compris l’asthme, s’améliorent avec un régime d’élimination des produits laitiers (ici).
Impact sur l’insuline
Certains produits laitiers, ont un index insulinique important (à ne pas confondre avec l’index glycémique). Comme je vous l’avais présenté dans l’article sur l’addiction au sucre, cet index insulinique nous renseigne sur la sécrétion d’insuline occasionnée par la consommation d’un aliment. En effet, certaines protéines présentes dans les produits laitiers, notamment le lactosérum, stimule la production d’insuline. Or, on sait aujourd’hui qu’une sécrétion d’insuline trop importante favorise la prise de graisse abdominale mais également les processus d’inflammation chronique.
Perturbations hormonales et cancers
Les hormones les plus importantes que l’on trouve dans le lait et les autres produits laitiers en utilisant diverses méthodes d’analyse sont la prolactine, les stéroïdes, y compris les œstrogènes, la progestérone, les corticoïdes et les androgènes. Mais on retrouve aussi d’autres hormones telles que le facteur de croissance analogue à l’insuline 1 (IGF-1) et des hormones locales, dont les prostaglandines. (14)
Les résultats d’une étude de 2014 suggèrent qu’une consommation accrue de produits laitiers, en particulier de lait et de fromage, peut être associée à un risque accru de carcinome hépatocellulaire. (15)
Une étude de 2015 indiquait que la présence d’hormones stéroïdiennes dans les produits laitiers peut être considérée comme un facteur de risque important pour divers cancers chez l’humain. Les hormones contenues dans le lait et les produits laitiers peuvent donc agir comme des perturbateurs endocriniens et pourraient potentiellement favoriser le développement de tumeurs de la prostate, du sein et de l’endomètre. (16)
À savoir que ces hormones stéroïdiennes sont des composés très puissants dans les produits laitiers, qui exercent des effets biologiques profonds chez les animaux et les humains. Selon les chercheurs de cette même étude, il est absolument nécessaire de clarifier l’impact possible et potentiel des hormones actuelles, en particulier des œstrogènes présents dans les produits laitiers, sur la situation sanitaire des consommateurs, car des effets indésirables sur la santé humaine liés à la consommation de viande provenant d’animaux traités aux œstrogènes ont déjà été rapporté. (17 )
D’après une étude de 2018, si certaines hormones présentent dans le lait peuvent être inactives dans le corps humain ou détruites par la pasteurisation, ce n’est certainement pas le cas pour toutes les hormones. Par exemple, les oestrogènes sont contenus dans les produits laitiers pasteurisés du commerce et sont encore plus concentrés dans les aliments riches en graisses tels que le beurre. Également, les hormones glucocorticoïdes ne sont pas affectées par la pasteurisation ou l’écrémage. (18)
Le calcium du lait pour prévenir les fractures osseuses ? Un mythe.
Il y a eu un long débat sur le sujet de l’ostéoporose suite à une étude publiée en 2014 qui concluait ainsi : « Une consommation élevée de lait a été associée à une mortalité plus élevée dans une cohorte de femmes et dans une autre cohorte d’hommes, et à une incidence plus élevée de fractures chez les femmes. Étant donné les plans d’étude par observation avec la possibilité inhérente de phénomènes résiduels de confusion et de causalité inverse, une interprétation prudente des résultats est recommandée. » (19).
N’ayant pas trouvé d’autres études certaines à ce sujet, je préfère ne pas insister sur ce point et me baser sur des faits prouvés de manière certaine. En revanche, ce qui est très intéressant c’est qu’on vous a toujours dit que les produits laitiers étaient excellents pour la solidité des os grâce au calcium qu’ils contiennent mais également qu’ils prévenaient les risques de fracture. Sauf que cette fois, il y a eu plein d’études et même une méta-analyse en 2015, qui fournissait les preuves de l’absence d’association entre l’apport en calcium et le risque de fracture de la hanche (20).
Une autre méta-analyse de plusieurs études, a prouvé que l’apport alimentaire en calcium n’est pas associé au risque de fracture, et qu’il n’y a pas de preuves que l’augmentation de l’apport en calcium provenant de sources alimentaires puisse prévenir les fractures (21).
Consommer du lait bio évitera d’accumuler des pesticides et traitements antibiotiques (22) dans votre organisme, mais cela ne changera rien quant à la dangerosité de la caséine de type A1 ou encore la quantité d’hormones présentes. Niveau éthique, le veau est tout de même séparé de la mère, et les conditions de vie ne sont pas paradisiaques, nous restons très loins des conditions de vie des animaux d’élevage d’il y a un siècle.
Consommer du beurre clarifié, même bio, qui est du beurre chauffé à feu doux, dont on retire le lactose et la caséine (donc mieux que du beurre classique), n’empêche pas pour autant l’absorption des hormones encore une fois, et comme nous l’avons vu, les œstrogènes sont justement encore plus concentrés dans le beurre. Et s’il est non bio, alors idem, on y retrouvera tout de même les pesticides et antibiotiques présents dans le lait.
Que ce soit à travers mon propre parcours, ou mon expérience professionnelle, j’ai remarqué la différence entre une consommation classique de produits laitiers et une consommation limitée voire supprimée. J’avais toujours remarqué que les personnes ayant été testées pour les hypersensibilités alimentaires (moi y compris), étaient toujours positives face au lait de vache, mais négatives face au lait de brebis, chèvre et bufflonne. Sans ces tests là, nombreuses sont les personnes que j’ai reçu qui ne supportaient absolument pas les produits à base de lait de vache et qui pourtant n’avaient aucun soucis avec les autres catégories de lait, ou même avec les fameux produits laitiers de vache Jersiaise « Gaborit » (vous savez la marque qu’on trouve souvent en magasin bio). Aujourd’hui je sais que l’explication vient de la différence entre la caséine A1 du lait de vaches modifiées génétiquement, et la caséine A2 du lait de vaches non modifiées dont la Jersiaise, du lait de brebis, chèvre ou encore bufflonne.
Sans que cela ne soit forcément prouvé, par expérience les Naturopathes ont remarqué le côté acidifiant et pro-inflammatoire des produits laitiers, fortement impliqué dans les problèmes ostéo-articulaires, digestifs, cutanés et même nerveux. En effet, lorsqu’on est face à des problèmes gastro-intestinaux, de l’acné, de l’eczéma, de l’arthrite, de l’arthrose, et même des troubles ORL (angines, otites, allergies, nez qui coule en permanence…) et bien l’éviction des produits laitiers de vache principalement, permet une amélioration significative des symptômes chez beaucoup de personnes. Par exemple, je n’ai plus jamais refais d’angine, moi qui en faisait des très sévères tous les mois, depuis que j’ai supprimé les produits laitiers de mon alimentation quotidienne.
Pour résumer ce que nous venons de voir, le lait moderne n’a rien à voir avec le lait de nos ancêtres, tant d’un point de vue santé que d‘un point de vue éthique. Modification génétique, alimentation de piètre qualité et souvent OGM, pesticides, hormones de croissance, antibiotiques, stress chronique et maltraitance, voici le combo du lait nouvelle génération qu’on retrouve dans la plupart des commerces. Au delà de ça, le lactose présent est mal digéré par la plupart des personnes, ce qui amène des troubles digestifs plus ou moins importants. Puis, la caséine quant à elle pose problème quand elle est issue du lait de vache issue de croisements génétiques, car le type A1 de cette caséine, ainsi que la bêta-casomorphine 7 qu’elle va produire, sont à l’origine de nombreux troubles de santé plus ou moins sérieux, dont souffre une bonne partie de la population. Enfin, les produits laitiers ont de nombreux effets problématiques sur la santé : troubles respiratoires et allergiques, perturbations hormonales, cancers, inflammations et troubles métaboliques. Ce que je recommande c’est de garder les produits à base de lait de vache de manière occasionnelle pour les personnes qui ne veulent pas s’en défaire et de privilégier les yaourts fermentés / beurre clarifié / fromage uniquement à base de lait de jersiaise, brebis, chèvre ou bufflonne. Pour le reste du temps, on privilégiera les alternatives végétales, comme le « lait » d’oléagineux (amande, noisettes, cajou..) sans sucre ajouté, avec une bonne teneur en lipides et enrichis en lithothame (source naturelle de calcium) pour les enfants. Pour les yaourts, ceux au lait de coco fermentés sont très intéressants pour votre flore, et apporte une source d’acides gras saturés à chaine moyenne intéressante pour les personnes qui ne consommeraient pas de produits animaux. Pour le fromage, les préparations à tartiner à base de tofu lactofermentés (en rayon bio supermarchés / ou magasin bio, rayons frais) qui se présentent comme du fromage frais aux herbes classique, constituent une alternative très intéressante sur le plant nutritionnel. Pour le beurre, les purées d’oléagineux comme beurre d’amande ou de noisettes sont excellents sur les tartines de pain au levain ou dans les recettes 🙂
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Bonjour Marina,
Merci pour tes podcasts exceptionnels j’ai dévoré tous les épisodes en quelques jours.
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J’ai une petite question, mon fils fait de l’éczema depuis la naissance, notre naturo m’a bien entendu conseillé de retirer les produits laitiers, seulement voilà l’option produits végétaux au Soja s’offre à moi, comme à tous les gens qui veulent supprimer les laitages. Mais la consommation de produits de soja pour les petits garçons de moins de 10 ans (Le mien aura 5ans) est très controversée comme tu le sais, j’aimerais avoir ton avis sur la question?
Peux-t-on oui ou non donner des produits à base de soja (yaourts etc..) aux petits garçons?
Par avance merci pour ton feedback 🙂
Hello Linda merci beaucoup pour ton message ! Je suis ravie que ça te plaise ???? J’ai fait un article sur le soja je t’invite à le lire et je ne recommande pas spécialement les yaourts ou lait de soja mais plutôt coco, amandes etc ou encore chèvre et brebis ☺️ Par contre pour les produits comme le tofu, tempeh etc je n’y vois aucun inconvénient mais j’en parle dans l’article sur le soja ????