Tout ce que vous devez savoir sur la candidose : les causes et solutions dont on ne parle jamais !

Qu’est-ce que la candidose ?

On parle de candidose lorsqu’on est face à une prolifération importante de champignons dans différentes zones de l’organisme. Ces champignons sont, la plupart du temps des candidas albicans, d’où le terme « candidose », même s’il existe d’autres types comme le candida glabrata, le candida tropicalis ou encore le candida parapsilosis. Ces champignons ont la possibilité de se localiser à différents endroits du corps :

• appareil digestif ;
• œsophage ;
• bouche (le célèbre muguet) ;
• système gastro-intestinal (intestin grêle, gros intestin/côlon)
• région anale ;
• peau (on parle alors de candidoses cutanées) ;
• parties génitales, etc.

Quels sont les symptômes ?

La liste des symptômes qu’on attribue (à tort) à la candidose est extrêmement longue. C’est pourquoi elle fait aussi peur aujourd’hui, car, finalement, tout le monde se retrouve dedans. Pour faire simple, on lit que la candidose provoque plusieurs troubles digestifs, nerveux, allergiques, cutanés, génitaux, urinaires, mais ce n’est pas tout ! On lit aussi qu’elle favoriserait la fatigue chronique, la prise de poids, les troubles menstruels voire même qu’elle serait en lien avec les tumeurs. De quoi vous donner des sueurs nocturnes n’est-ce pas ? Je vous rassure tout de suite, on est loin de la réalité, d’où cette mise au point aujourd’hui.

Alors, comment la détecter ?

Le diagnostic habituel d’une candidose se fait souvent sur les symptômes cliniques. Même s’il est plus judicieux de faire des prélèvements au niveau des muqueuses ou bien de faire des analyses de selles (coproculture) pour confirmer une présence excessive du candida. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas du tout indispensable d’avoir un diagnostic de candidose pour aller mieux. En effet, le problème principal ne vient pas de la candidose. Alors, si vous pouvez éviter de dépenser votre argent pour des tests payants et qui sont, pour la plupart, non remboursés, faites-le. J’ai moi-même réalisé tous ces tests qui m’ont coûté très cher. Ils ont été inutiles dans mon processus de guérison ou celui des personnes que j’ai accompagné en consultation.

Quels sont les traitements habituels ?

La candidose est normalement traitée par des antifongiques allopathiques en médecine conventionnelle, et par des antifongiques naturels couplés des fois aux probiotiques en naturopathie ou en médecine dite “fonctionnelle”, mais pas seulement. Certains praticiens spécialisés en troubles digestifs, vont proposer (voire imposer) en plus, un régime anti-candidose. C’est un régime alimentaire drastique visant à empêcher le candida de survivre. Ce régime anti-candida est élaboré purement sur le principe selon lequel le candida se nourrit de sucre. Partant de ce principe, « pas de sucre = pas de candida », mais on y ajoute en plus toute une liste d’aliments qui « favoriseraient » le développement du candida dans l’organisme ainsi que les aliments dits « inflammatoires ». Certains sont évidents, et d’autres beaucoup moins. On va donc supprimer :

• le sucre,
• les produits industriels et transformés,
• les produits contenant du lactose,
• toutes les céréales (y compris les farines),
• les légumineuses,
• les fruits,
• le miel et autres sucrants,
• les légumes riches en fodmaps aussi (car ils “favoriseraient” la fermentation intestinale),
• les oléagineux en dehors de l’amande blanche,
• les champignons,
• les préparations à base de levure MAIS aussi de levain,
• le chocolat (même noir),
• et tout autre aliment un peu sucré.

Si en plus, il y a des hypersensibilités alimentaires, on supprimera aussi les aliments de la liste, comme ce fut mon cas avec les œufs par exemple (aujourd’hui j’en consomme sans aucun problème !).

Pourquoi ne faut-il pas faire un régime anti-candidose ?

Pour résumer, pour traiter une candidose, l’approche classique préconise la prise d’antifongiques avec un régime anti-candidose. On se nourrit de poisson petit ou blanc sauvage, de viande blanche bio, de quelques légumes, de purée d’amande blanche et beurre de coco, et si on est chanceux, d’œufs. Certains sont moins exigeants et vont autoriser en plus du quinoa, du sarrasin et des fruits rouges par exemple.

Il s’agit en réalité d’une approche purement symptomatique qui favorise l’apparition de troubles divers. Ces troubles peuvent être psychiques mais aussi physiologiques à cause des carences nutritionnelles et du déséquilibre nerveux qui s’installe. En effet, le cerveau a besoin de glucose et de nutriments pour fonctionner correctement. Les lipides peuvent être une source de carburant principal, en cas de jeûne ou avec le régime cétogène, certes, mais c’est uniquement parce que le corps sait s’adapter quand il n’a pas d’autre choix.

Or, ce processus demande de l’énergie alors qu’une candidose est déjà le signe d’un épuisement du corps. Donc pour donner un maximum d’énergie à l’organisme, les glucides resteront toujours la voie royale que ce dernier priorisera. Les glucides sont vraiment la source énergétique préférentielle du cerveau. Sans ceux-ci, on peut vite voir apparaître des troubles cognitifs et psychiques comme des troubles de l’humeur, de l’anxiété, de la dépression, de la fatigue intense, des problèmes de concentration, mais cette restriction entrainera aussi très souvent des troubles du comportement alimentaire comme :

• L’orthorexie, qui se caractérise par la volonté obsessionnelle d’ingérer une nourriture saine et le rejet systématique des aliments perçus comme malsains.
• La boulimie, car cette frustration alimentaire est très difficile à gérer

Mais aussi de l’isolement social, car ce type d’alimentation est intenable en repas de famille ou entre amis. De quoi rajouter une source de stress supplémentaire à l’organisme, et donc agir de façon contre-productive pour sa guérison.

En plus, ce régime plus ces traitements vont entraver le processus enclenché par le corps pour son autoguérison. En effet, votre système immunitaire est en marche ! La prolifération du candida répond justement à un besoin urgent de nous protéger. On aura beau tuer les candidas par ces antifongiques et ce régime, ils reviendront toujours tant que le VRAI problème derrière ne sera pas résolu.

Qu’est-ce que le candida et quelle est sa fonction dans l’organisme ?

Il faut savoir que le candida est un organisme naturellement présent dans notre flore depuis toujours, que ce soit dans notre microbiote intestinal ou bien dans la flore de nos muqueuses (parties génitales, peau, voie ORL). On « n’attrape » donc pas de candidose comme on attraperait un virus ou une bactérie exogène (non présente naturellement dans l’organisme humain). Il ne s’agit pas non plus des bactéries naturellement présentes dans votre système digestif.

Il s’agit là d’une prolifération fongique qui démarre donc directement dans notre corps. Si les différentes formes de candida sont présentes dans le microbiote humain, ce n’est pas un hasard. Ils ont des propriétés utiles pour l’organisme.

En effet, le candida a la capacité d’éliminer les métaux lourds. C’est ce que nous montrent des études de 2017 et 2019 (liens en bas de page) qui prouvent que la résistance de candida albicans aux métaux lourds est suffisamment élevée par rapport aux autres levures, ce qui leur permet une meilleure absorption (ou biosorption pour être plus exacte) de ces mêmes métaux lourds.

Il faut savoir qu’au cours des derniers siècles, le nombre de métaux toxiques stockés dans notre corps a augmenté drastiquement. Une étude nationale de santé publique Esteban, menée en 2016-2017 sur 1 104 enfants et 2 503 adultes et portant sur l’exposition des adultes et des enfants à 27 métaux (cadmium, arsenic, chrome, cuivre, mercure…) a révélé que toute la population est imprégnée, à des niveaux parfois supérieurs aux limites recommandées par les autorités de santé. 

On trouve principalement du plomb, du cadmium, de l’aluminium et du mercure. Aujourd’hui, ces métaux lourds sont présents partout dans notre quotidien : aliments, eau du robinet, vaccins, poissons et fruits de mer (étude CALIPSO sur le sujet très intéressante), médicaments, ustensiles de cuisine, stérilet en cuivre, environnement…

Alors, je vous le demande : le lien n’est-il pas évident entre cette accumulation croissante de métaux toxiques dans le corps humain et la prolifération des candidas albicans dont la fonction principale est d’absorber les métaux lourds pour protéger l’organisme de leur toxicité ?

Comme je le disais, le candida est présent naturellement dans notre microbiote pour une raison bien précise. S’il se propage chez certaines personnes et pas chez d’autres, c’est bien que quelque chose a déclenché cette prolifération, comme nous allons le voir dans les causes qui amènent à une candidose, et que c’est uniquement sur ces causes qu’il faut agir si on veut retrouver une pleine santé.

Candidose : les causes

Pour être en Pleine Santé, il y a 2 piliers fondamentaux à respecter, comme je vous l’avais dit dans l’épisode consacré à ce sujet. Votre santé globale, au niveau du corps, du cœur et de l’esprit, repose sur le fait de :

• combler les différents besoins (énergétiques, physiologiques, émotionnels, physiques…)
• éliminer correctement ce qui ne nous sert pas ou plus (aussi bien les toxines, que les traumas et émotions)

Dès qu’une sous-partie de ces 2 piliers n’est pas respectée, alors on voit apparaître tôt ou tard des troubles de la santé, des symptômes, qui nous informent que quelque chose ne va pas. On doit alors y remédier rapidement. La candidose est bel et bien un symptôme naturel envoyé par notre corps, mais ce n’est absolument pas une maladie ou une pathologie dangereuse comme on pourrait le lire sur certains sites, blogs ou forums.

La candidose est la simple résultante de ces 2 piliers non respectés, avec un épuisement et un manque d’énergie, et par conséquent une élimination inefficace des surcharges du corps. Les émonctoires, donc les voies de sortie habituelle des toxines et toxiques (foie, intestins, reins, peau, poumons), sont saturés et n’arrivent plus à éliminer correctement les toxines, dont les métaux lourds. Le corps cherche alors à trouver une solution pour empêcher au maximum l’accumulation des déchets toxiques dans l’organisme : le recours aux champignons, et notamment aux candidas comme nous venons de le voir.

Pourquoi le corps accumule-t-il des déchets ?

Une alimentation inadaptée

Une alimentation basée sur des produits industriels, transformés, trop carnés, riches en sucre raffiné, en additifs, en pesticides, contenant des polluants, des métaux lourds, des perturbateurs endocriniens, des antibiotiques, etc. Ceux-ci s’accumulent dans l’organisme progressivement..

Une pollution environnementale

On peut évoquer la concentration de produits toxiques dans l’air, dans l’eau, dans les vêtements, dans les meubles neufs, les cosmétiques, les produits ménagers etc.

Un abus de médicaments

Des antibiotiques à répétition, des composants problématiques dans certains médicaments, des hormones excessives, sont autant de facteurs qui peuvent avoir des conséquences sur le bon fonctionnement des émonctoires, dont le principal filtre à savoir le foie, menant à une accumulation de substances non désirées dans le corps.

Un déséquilibre du système nerveux autonome

Une suractivation chronique de la branche sympathique a pour conséquence une faiblesse de la branche parasympathique, alors que c’est lors de l’activation de cette dernière que l’organisme peut filtrer et éliminer les substances toxiques de l’organisme.

Cette suractivation est due à diverses sources de stress pouvant être physique, psychique, ou biologiques. Tout ce qui fragilise le système nerveux et perturbe ainsi la fonction de digestion ainsi que celle d’élimination des toxines par l’organisme est concerné.

➡️  Pour aller plus loin, consultez mon article sur le lien entre les intestins et le cerveau.

Une mauvaise digestion des aliments avec l’apparition d’une hypochlorhydrie

Ce phénomène est une cause très courante de la présence d’aliments non digérés au niveau des intestins, servant ainsi de nourriture à la flore intestinale. Ça favorise donc une dysbiose avec une candidose et/ou un SIBO (responsable notamment de ballonnements, crampes et flatulences). En effet, on a tendance à confondre les deux, même si finalement les causes se rejoignent : un déséquilibre du système nerveux, une inflammation chronique, une hyperperméabilité intestinale, une dysbiose, un processus digestif inefficace et une mauvaise élimination des toxines.

➡️ Pour aller plus loin, découvrez mon article sur l’hypochlorhydrie.

Saturation et épuisement des émonctoires

Les organes censés traiter tous ces déchets présents dans notre corps n’arrivent plus à nettoyer l’organisme correctement. En plus, on compte également des aliments mal digérés qui ne font qu’accentuer le problème d’élimination.

C’est ainsi que le corps, n’ayant plus accès à ses grosses machines de nettoyage (les émonctoires), fait intervenir ses propres éboueurs pour éliminer les déchets toxiques, j’ai nommé : les candidas. Plus il y aura de déchets, plus le corps aura besoin de main-d’œuvre pour nettoyer tout ça. Il va donc augmenter ses troupes pour faire le travail le plus rapidement possible afin de maintenir sa propre survie, c’est la prolifération des candidas. Et comme ces déchets sont présents un peu partout dans l’organisme, notre corps va faciliter le passage aux éboueurs afin qu’ils puissent aller partout où il y a besoin de nettoyage. C’est ainsi que les candidas franchissent la barrière intestinale et migrent sur les différentes zones du corps.

Le seul inconvénient pour nous, c’est que ce travail est plus long lorsqu’il est fait ainsi plutôt que via de grosses machines ultras performantes que sont nos émonctoire et principalement notre foie. En plus, les éboueurs produisent eux aussi des déchets, comme tout organisme vivant, contrairement aux machines : oui, lorsque vous vivez, vous vous nourrissez, vous buvez, vous respirez, puis vous allez aux toilettes pour éliminer, et relâcher du CO2. C’est exactement pareil avec les candidas ou autre micro-organisme de notre microbiote. Maintenant, si je vous dis que pour retrouver un corps propre et libéré de cette accumulation de déchets, il vous faudra éliminer tous ces éboueurs parce que c’est eux qu’on accuse de vous rendre malade. Vous trouveriez ça complètement illogique, on est d’accord ?

Vous me diriez certainement qu’il faut soutenir les éboueurs en place en leur facilitant leur travail afin qu’ils aient toute l’énergie possible pour travailler. Mais vous en conviendrez, sans aucun glucide ça va être compliqué ! Mais il faut aussi s’occuper des grosses machines avec douceur et précaution pour qu’elles n’éliminent pas tout d’un coup. On ne veut pas risquer de créer un gros amas de déchets soudain. Elles pourront alors reprendre leurs fonctions de nettoyage ultra performantes. Comment ? En évitant au maximum l’entrée de nouvelles substances toxiques dans le corps, et en apportant toutes les réparations et l’énergie nécessaires au bon fonctionnement des machines. Une fois que les organes émonctoires auront pu traiter de nouveau les déchets, le corps finira par rappeler ses troupes d’éboueurs, car il n’en aura plus besoin, et ce sans avoir besoin de les éliminer.

➡️ Pour aller plus loin, vous avez une vidéo du Dr Raphaël Perez qui explique bien ce lien entre candidose et accumulation de déchets, dont les métaux lourds, dans l’organisme.

Solutions à la candidose : en finir sans récidive (et sans régime ni antifongiques)

1. Adopter une alimentation saine

Ainsi, vous éviterez d’apporter encore plus de déchets supplémentaires à votre organisme. Évidemment, sans supprimer les glucides, et sans créer de frustration via un régime alimentaire drastique intenable. Avec le « régime alimentaire pour candidose », le cerveau et le système nerveux seront lourdement affectés. Celui-ci nuira fortement au processus d’autoguérison. Il est tout à fait possible d’améliorer sa santé en consommant des glucides de qualité comme des fruits, des céréales peu transformées/raffinées, des légumineuses, du chocolat noir, du miel cru, etc.

➡️ Pour savoir ce qu’est exactement une alimentation saine, c’est par ici.

➡️ Pour en savoir plus sur l’alimentation vivante, c’est par là !

2. Faciliter la digestion en agissant sur l’hypochlorhydrie

Le but est d’éviter d’accumuler les aliments non digérés dans l’intestin. Ceux-ci peuvent créer ainsi des fermentations et putréfactions qui ne font qu’aggraver le problème : ballonnements, flatulences, etc.

➡️ Pour en savoir plus sur l’hypochlorhydrie et les étapes à suivre, je vous laisse consulter l’article à ce sujet.

3. Soutenir en douceur les émonctoires pour leur faciliter une élimination des déchets toxiques de manière douce et adaptée

Ce n’est pas le moment de faire une détox si vous êtes épuisé. Ici, je parle bien de soutien d’élimination et non de détox sévère qui fatigue l’organisme. Voici quelques astuces que j’utilise en consultation pour soulager les différents émonctoires en douceur, mais tout en efficacité.

Attention : je rappelle qu’il est important de ne pas entamer de cure sans l’avis d’un professionnel. Un complément pourrait être contre-indiqué dans votre cas.

4. Adopter une activité physique modérée ou un peu de mouvement dans son quotidien

Cela permettra d’améliorer la circulation lymphatique. En effet, la lymphe est un liquide qui joue un rôle fondamental dans le transport des déchets, ainsi que dans leur élimination. Le fait de se mettre en mouvement va aussi favoriser la libération de certaines toxines par les poumons et la sueur, ce qui assure un nettoyage de l’organisme non négligeable. De plus, le mouvement va permettre un bon fonctionnement du complexe moteur migrant, un processus indispensable pour maintenir les intestins sains, et éviter les proliférations de bactéries opportunistes au niveau de l’intestin grêle.

➡️ A consulter : l’épisode avec Amandine, coach sportive holistique, pour se réconcilier avec l’activité physique.

5. Soutenir le système nerveux et activer le nerf vague pour améliorer les fonctions de réparation, de digestion et d’élimination

Comment ? Grâce à des techniques simples :

• la respiration profonde, comme la cohérence cardiaque ;
• la méditation ;
• la marche dans un air pur et le contact avec la nature ;
• le massage ;
• les plantes adaptogènes ;
• la réflexologie ou autre technique réflexogène ;
• le sommeil, qui doit être suffisant et de qualité…

6. Faire un travail sur soi en cas de chocs émotionnels, relation toxique et toute source de stress

Ces émotions chroniques ou les tracas du quotidiens peuvent altérer le bon fonctionnement du système nerveux. Il vous faut donc faire la paix avec vous-même et que l’environnement social soit sain. Par exemple, une constipation peut-être due à un conflit émotionnel. En sachant que s’il y a constipation, il y aura accumulation des déchets dans l’intestin. Il en est de même pour la colère qui affaiblit le foie, la tristesse qui impacte les poumons, la peur qui agit sur les reins…

Pour une santé optimale des organes émonctoires, il faut aussi prendre soin de son côté émotionnel. (cf. le podcast sur la libération des tensions émotionnelles dans le ventre).

Et ensuite, comment savoir si on est guéri ?

Une personne qui se nourrit exclusivement avec les aliments prescrits dans les régimes anti-candidoses habituels pour ne ressentir aucun inconfort digestif n’est pas une personne guérie ! C’est plutôt une personne qui se sert de son alimentation drastique comme pansement asymptomatique, ni plus ni moins.

Aujourd’hui, je ne me concentre plus du tout sur la présence trop importante ou non de candida dans le corps. Quand j’entends qu’on explique aux personnes que « c’est normal de se sentir mal avec un traitement anti-candidose, car le candida rejette ses toxines en mourant et c’est bon signe, car cela signifie qu’il meurt », et bien je grince des dents ! Oui, le candida rejette des toxines en mourant, mais pas n’importe lesquelles, ce sont notamment les métaux lourds qu’il nettoyait qui se retrouvent relargués dans l’organisme sans aucune protection.

Évidemment, ça ne plait pas du tout à notre corps. Il nous envoie à nouveau des signaux d’alerte avec des vertiges, des diarrhées, des vomissements, des douleurs, car il est en grande difficulté face à tous ces métaux toxiques relâchés dangereusement. C’est pourquoi, désormais, je vous recommande de vous focaliser sur :

• le bon fonctionnement de l’organisme,
• l’efficacité du processus de digestion,
• la bonne évacuation des toxines,
• le bien-être global de la personne, aussi bien dans son corps, dans sa tête ou dans sa vie sociale, c’est le plus important !

Le tout, sans régime alimentaire drastique !